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L'orage

Finalement, c'est bon pour la détente de tirer un coup avant de se mettre à ses devoirs !

Maman a accueilli ma semence par un tressaillement de bonheur, elle a vite rabattu sa jupe et nous sommes repartis vers nos activités comme si rien ne s'était passé.

*

Le Mercredi suivant, l'escalier qui monte chez les Lefait me semble plus facile et mes pieds volent de marches en marches jusqu'à la porte entr'ouverte où madame Lefait m'attend. Nous ne perdons pas de temps et nous voilà nus tous les deux en train de baiser dans son grand lit. Je baise allègrement, sans retenue, variant les positions de ma partenaire qui ne rechigne pas à la besogne. Successivement je jouis en elle par devant, en levrette, une fois dans son cul après qu'elle m'ait prodigué la plus belle fellation que je n'ai jamais eue.

« Tu suces merveilleusement ! » ne puis-je m'empêcher de lui dire après avoir joui dans sa bouche.

« J'ai une longue habitude, le père Lefait a été mon professeur. »

« Raconte moi ! » J'ai envie d'en savoir plus sur cette vie conjugale qui me paraît mystérieuse entre cet homme sur le retour et cette femme encore bien jeune.

« J'avais seize ans quand il m'a prise comme apprentie à la quincaillerie, lui il avait déjà vingt neuf ans et était célibataire. Tout de suite j'ai vu qu'il en voulait à mon cul, dès les premiers jours il avait l'œil luisant rivé à ma poitrine où à mon cul quand je tournais le dos. Rapidement il m'a fait la cour à sa façon, c'est à dire avec la main aux fesses à chaque instant. J'ai résisté comme j'ai pu, j'ai même failli partir, et puis j'ai vu le parti que je pourrais en tirer, je me suis laissée mettre la main sous la jupe et de fil en aiguille… »

« Il était un peu salaud comme patron ! »

« Oh ! bien plus, un vrai obsédé, il exigeait que le suce chaque matin et chaque soir, c'est pourquoi je le fais si bien aujourd'hui ! c'est que Monsieur était exigeant et connaisseur, il a été un professeur sans indulgence. Les pipes, il adorait ça, il fallait le pomper à chaque instant. »

« Tu ne disais rien ? »

« Que pouvais-je dire ? j'avais accepté d'une certaine façon, j'étais sur une pente fatale car les pipes bientôt ne suffirent plus, il mettait la main sous la jupe, me caressait les cuisses et plus haut. J'avais un mal fou à contenir sa lubricité. J'étais jeune, inconsciente, j'aurais du fuir et je ne l'ai pas fait. Lui, il a pris ça pour une acceptation tacite et a continué de plus belle, et c'est ainsi qu'un jour j'ai perdu mon pucelage sur la table de l'arrière boutique, entre les outils de jardin et un cent de clous. Il était fou d'excitation le père, je crois que rien ne l'aurait arrêté ce jour là. Il m'a sauté sans trop se préoccuper de moi, j'ai eu mal bien sur mais il s'en est pas préoccupé et m'a baisé à la hussarde. J'avais du sang partout, j'avais mal et je serrais les dents pour ne pas crier pendant que sa queue ma perçait la chatte à grands coups de reins.

Quel gâchis ! j'en ai eu honte pendant longtemps de m'être donné ainsi à cet homme qui ne voulait qu'une chose : me sauter. »

« Et après ? »

« Après, hé bien il a continué, rien ne l'arrêtait et on baisait matin et soir, parfois ça le prenait en plein après midi et il me fourrait au fond de la remise. Même quand j'avais mes règles il fallait qu'il y aille, un vrai lapin de garenne.

A ce régime je n'ai pas tardé à ne plus les avoir, mes règles, d'abord je ne m'en suis pas inquiétée, ignorante de toutes ces choses, j'ai attendu en vain. Ce n'est qu'au bout de quatre mois, quand j'ai commencé à ne plus entrer dans mes robes que je me suis dit que quelque chose se passait en moi. Je le lui ai dit, il a paniqué tout de suite et a voulu que j'avorte. Il était déjà trop tard, quand j'ai consulté le médecin, celui-ci n'a rien voulu entendre à mes plaintes. « Mariez donc celui qui vous a engrossé ! » m'a-t-il lancé en refermant la porte de son cabinet dans mon dos. »

« Tu as fait quoi ? »

« je suis retourné au magasin et je lui ai mis le marché en main : la bague au doigt ou le scandale assuré ! Il a été affolé et j'ai vraiment joué sur du velours en lui imposant mes volontés. Je ne voulais plus revenir au magasin après le mariage et je voulais vivre bourgeoisement de mes rentes.

Pale comme un linge, il a accepté tout ce que je voulais et nous nous sommes mariés en grandes pompes et robes blanche à l'église du quartier.

Six mois plus tard, naissait Michel, mon aîné, un prématuré qui se portait bien au vu de son handicap.

La vie au début était agréable, mon mari se montrait prévenant envers moi, la lune de miel se prolongeait et je me suis retrouvée assez vite enceinte à nouveau. Là, la grossesse était moins facile que la première et je dus m'abstenir de tout rapport les trois derniers mois. Lui n'a pas supporté, il a pris une autre apprentie et a recommencé son jeu avec elle. Petit à petit, il s'est désintéressé de moi et aujourd'hui il ne baise guère plus d'une fois la semaine.

Mais moi, comprends-tu j'en ai envie bon dieu ! je suis jeune, j'ai envie de baiser tous les soirs et lui il me tourne le dos et se met à ronfler ! »

« Je suis là ! » souffle-je timidement.

« Heureusement, je deviendrais folle sans ta bite ! J'envie ta mère qui l'a à disposition tous les soirs, finalement, en tant que femme de marin elle n'est pas si mal pourvue ! » Elle accompagne sa remarque d'un sourire ironique.

« Je vous ai entendu l'autre soir, je crois que vous avez dépassé les bornes ; même mon mari s'est réveillé en me demandant ce qui se passait. »

« Et alors ? »

« J'ai juste dit que vous receviez du monde, il s'est retourné et s'est rendormi. Moi j'ai écouté la sérénade que tu as joué à ta maman, et quelle sérénade, elle a gueulé toute sa jouissance ! »

« C'est vrai qu'on a pas trop fait gaffe »

« J'ai remarqué qu'elle avait changé. »

« Comment ça ? »

« Elle n'a pas grossi ces temps-ci ? »

« Peut ètre. »

« Surement, elle a plus de poitrine et son ventre s 'arrondit, dis moi mon petit salaud, tu ne l'aurais mise enceinte des fois ? »

« Euh.. . »

« Allez, avoue moi ce petit événement ! »

« Oui, je…. Enfin non, mais… »

« Mais quoi ? elle ne va pas le garder ? ça tombe sous le sens, j'imagine la tête de ton père à la prochaine permission qu'il aura ! »

« Justement, il arrive à Noel »

« Hé bien dis moi vous n'avez plus beaucoup de temps pour faire passer le bébé. »

« Faire passer le bébé ! » Cette expression que j'entends pour la première fois me frappe de plein fouet. C'est vrai qu'il sagit d'un bébé, et il me vient comme du remord. Jacqueline qui lit mon visage comme un livre s'exclame :

« Allons, ce n'est pas un vrai bébé, de combien ta mère est-elle enceinte ? »

« Deux mois et demi »

« C'est acceptable, mais faut pas trainer, quand va-t-elle se faire avorter ? »

« A la mi Novembre. »

« Trois mois alors ? » J'acquiesse de la tête.

« Rassure toi ça se passera bien, en attendant, tu as fait fort. Pourtant ta maman prend bien des précautions d'après ce que j'entends. »

« Oui mais il a suffit d'une fois où elle ne s'est pas lavé assez vite, et puis voilà le résultat. »

« Et depuis ce temps là on s'en donne à cœur joie non ? »

« Euh ! oui de temps en temps, maintenant qu'elle ne craint plus rien, plus de raison de se priver. »

« Ah mes cochons, je vous entends baiser dans tout l'appartement, il n'y a pas une pièce où tu ne l'aies pas prise et dis moi elle a l'air d'apprécier ta queue ! »

« Oui je crois qu'elle aime, elle est en manque de mon père. »

« Comme je la comprends, je me demande si dans ces circonstances… »

« Hein ! tu baiserais avec ton fils Michel ? il n'a que quatorze ans ! »

« Mais il bande tu sais ! Dimanche dans la baignoire il était raide le cochon, j'ai failli aller la branler pour le soulager, bah ! il se débrouille tout seul si j'en juge par ses draps. »

« Et Daniel ? »

« Il a treize ans et il comence à me faire des cartes de France. »

Nous partons à rire tous les deux en roulant sur le lit. Je rebande, elle veut encore, je suis en elle, nous baisons. Je décharge encore une fois dans sa chatte, elle a les yeux fermés sur son extase, quand elle les ouvre, je lui demande : « Et toi, comment fais tu pour ne pas ètre enceinte, nous baisons sans arrèt et jamais je ne te vois aller te laver ? »

« T'occupe » est sa seule réponse et elle part d'un grand rire en me couvrant de baisers.

*

C'est long et c'est court à la fois, deux semaines nous séparent de la visite médicale et plus le temps avance, plus il semble se trainer et plus nous sommes nerveux maman et moi. Les jeux érotiques ont fini par user notre énergie et nous avons l'esprit ailleurs quand s 'avance cette date qui doit à la fois nous délivrer mais en même temps, nous le sentons bien, changer nos attitudes l'un envers l'autre. Même mes visites chez madame Lefait n'ont plus la saveur de l'innocence et de la nouveauté, nous passons plus de temps à discuter quà baiser en ce dernier Mercredi avant l'intervention.

« J'espère pour ta maman que tout se passera bien » me dit-elle en me voyant l'air préoccupé.

« Il n'y a pas de raison » ajoute-t-elle comme pour se persuader du bien fondé de ce qu'elle avance. Je ne dis rien, on verra bien, enfin, oui, j'espère que tout ira pour le mieux.

*

Nous avons pris le bus pour nous rendre chez le médecin, une ligne lointaine que bien peu de passagers prennent jusqu'au bout. Quand on arrive au terminus nous ne sommes plus que deux dans le bus. « Terminus ! » lance le chauffeur en nous jetant un regard dans son rétroviseur. Nous nous levons et en passant devant lui j'ai l'impression qu'il a deviné le but de notre voyage à la façon dont il nous regarde. Ce n'est qu'une impression, mais je suis à ce point nerveux que j'ai le sentiment que la ville entière nous regarde.

Nous partons ensemble sur la route de campagne qui semble se perdre dans l'infini des champs, nous ne parlons pas, nous avançons l'un près de l'autre, chacun muré dans ses pensées. Le chemin s'étire et j'ai l'impression que nous marchons depuis des heures, de temps en temps je jette un regard en arrière et je vois à chaque fois la ville qui s'amenuise et disparaît dans notre dos comme si tout à coup nous n'avions plus de repère familier pour nous guider. Longtemps nous marchons sans une maison en vue, l'inquiétude commence à monter en moi, je ne veux pas le faire voir à maman, je m'applique à ne pas la regarder mais je la sens tendue à mes cotés.

Et puis au détour d' un virage, une maison apparaît, entourée d'arbres et close d'un mur haut et menaçant. « C'est là » souffle maman que je sens de plus en plus tendue. « Comment te sens tu ? » je lance dans un souffle.

« Il faudra bien que ça aille. »

C'est mon sentiment, il n'y a guère d'autre issue à notre problème, la solution passe par cette bâtisse bourgeoise, prétentieuse et sinistre qui se dresse devant nous.

Nous atteignoins la grille d'entrée et maman agite la chaine de la cloche. Nous attendons, il ne se passe rien, je regarde maman, elle reprend la chaine pour sonner une nouvelle fois quand la porte de la maison s'entrouvre et une tête passe par l'ouverture et nous lance « entrez, c'est ouvert . » Nous poussons la grille qui grince de façon peu avenante et nous avançons en faisant crisser le gravier de la cour. Nous montons le perron et la porte s'ouvre plus franchement pour nous livrer le passage. Le couloir est sombre, sent le renfermé et de vagues relants de produits pharmaceutiques mêlés à des odeurs de vieilles cuisines. Le maitre des lieux m'apparaît alors et j'ai un mouvement de recul. L'homme est vieux et vouté, son visage suspicieux est émascié, ses yeux sont enfoncés dans les orbites, son crâne est dégarni, seul quelques cheveux sales et longs courent autour de sa tête. Il porte un costume plus que fatigué et une chemise qui fut blanche en des temps plus favorables. Il me jette un regard peu amène et me dévisage sans sympathie particulière.

« Le garçon reste là. » jète-il en désignant une vieille chaise le long du mur tout en ouvrant une porte sur le coté et en s'effaçant pour laisser passer maman.

Je n'avais vraiment pas l'intention d'assister à l'intervention, je m'abstiens de le lui dire et je m'assoie timidement les fesses sur le bord de la chaise. Je jètte un dernier regard à maman, elle est pâle comme un linge, elle me rend un regard anxieus et défait avant de s'engoufrer dans la pièce devant le bonhomme.

La porte s'est refermée avec un grand bruit et je me retrouve plus seul que jamais dans ce couloir peu accueillant.

« Alors que se passe-t-il ? » Je tressaille, la voix vient de la pièce où viennent de disparaître maman et le type. Je suis surpris d'entendre si bien ce qui se passe de l'autre coté de la cloison, du coup mon attention est en éveil, je ne suis pas dans la pièce mais j'assiste malgré moi à l'entretien. « Asseyez vous. » ajoute-t-il avant que maman n'ait pu répondre.

« Je suis enceinte » , maman à parlé d'une voix éteinte.

« hé bien voilà une bonne nouvelle ! » Lance le médecin.

Un silence lourd suit sa réplique.

« Je ne crois pas . » Reprend difficilement maman.

« Et pourquoi donc ? vous ètes encore jeune, vous pouvez assumer une grossesse en surveillant correctement son déroulement, vous savez j'ai vu bien des femmes de votre age avoir des enfants, au fait quel age avez-vous ? »

« Trente huit ans »

« Oui, hé bien à trente huit ans on assume sa grossesse. »

Le dialogue paraît mal s'engager, j'en ai la gorge sèche dans mon couloir sombre.

« Non docteur, je ne peux pas ! »

« Pourquoi donc vous ne pouvez pas ? »

Nouveau silence lourd d'angoisse.

« Je ne peux pas voilà tout. »

« C'est court comme explication, vous m'avez dit au téléphone que c'était urgent, vous pouvez me préciser ? »

Je sens que maman prend son courage à deux mains avant de s'élancer.

« Je ne peux pas garder cet enfant en moi voilà ! »

« Mais, votre mari qu'en pense-t-il ? »

« Je ne sais pas. »

« Ah ! donc votre mari n'est pas au courant ? »

« Non »

« Vous ne lui avez rien dit de votre état ? »

« non »

« Pourquoi ? »

Ce salaud est en train de tirer les vers du nez de maman, je sens monter la colère en même temps que la peur.

« Parcequ'il n'est pas là »

« Mais où est-il donc ? »

Il s'amuse ce salopard il sait très bien ce qui s'est passé, aux détails près, mais il s'amuse à tourner le fer dans la plaie.

« Il est marin. »

« Ah je vois, ce n'est donc pas lui le père, et c'est cela qui vous angoisse, la peur qu'il vous trouve grosse à son retour ? »

J'entends à peine le « oui » que maman lance dans un souffle.

« Ce n'est pas bien moral tout ça, et qui donc est le père ? »

J'ai senti de la jubilation dans la question.

« Cela n'a pas d'importance, je ne veux pas de l'enfant c'est tout. »

« Madame, vous avez un mari qui a un métier difficile et par derrière vous le trahissez, vous prétendez ensuite que cela n'a pas d'importance, je vous trouve bien légère ! »

Je suis pétrifié du tour que prend la conversation. Si j'osais, j'ouvrirais cette porte et je prendrais maman par la main pour courir loin de cet endroit de cauchemar. Je me liquéfie complètement lorsque j'entends le sale type demander :

« Ce ne serait pas le jeune homme qui attend dans le couloir des fois ? »

J'ai des picotements dans le bas du dos et la panique me gagne, je regarde de droite et de gauche pour trouver une issue à cette situation, mais je suis comme prisonnier de cette maison.

Des sanglots me viennent à travers la cloison, ça y est il a réussit à faire craquer maman ; voilà qu'elle pleure maintenant.

« Oh ! reprend-t-il, vous n'ètes pas la seule dans ce cas, j'en vois plusieurs par an, que ce soit des femmes de marin ou autres, rien ne vous arrète vous les femmes, lorsque vous avez décidé de jeter le grapin sur le mâle, fut-il votre fils votre père ou votre frère. Si je vous racontais ! »

Maman sanglote toujours, je l'entends qui sort son mouchoir de son sac à main pour se moucher et s'essuyer les yeux.

« Bon ! poursuit le monstre, maintenant le mal est fait et la petite graine est en train de vous bouffer au propre comme au figurer. D éhabillez vous »

Le ton impératif n'admet pas de réplique. J'entends des bruits qui me font penser que maman s'est levée pour s'exécuter.

« Enlevez tout » précise le toubib.

« Même la culotte ? » demande naïvement maman.

« Hé oui, on pose sa culotte car c'est par là que ça se passe ! » Lance-t-il satisfait de lui. « Allongez vous là et mettez vos jambes dans les goutières. »

Suit tout un tas de bruits et de silences, le docteur examine maman, mais ce n'est pas ce que j'avais pensé.

« Bien, vous avez un peu de tension et c'est normal, détendez vous, je vais vous palper les seins d'abord, ha ! oui, déjà bien gonflés il me semble, pas de poussées de lait quand même ? »

« Non »

« Bon, voyons le ventre, un peu dur, un peu gonflé ces derniers temps ? »

« Oui un peu. »

« Il était temps de venir ici il me semble, encore deux semaines et c'était trop tard, il aurait fallu assumer. »

Je frémis en entendant le doc.

« Je vais vous examiner plus bas, détendez vous, je vois fais un touché vaginal pour voir comment est l'utérus, mmmh, bien gonflé lui aussi, il faut que je l'examine de plus près. Détendez vous, je passe cette canule de verre dans le vagin, voilà, laissez vous faire, j'éclaire le fond, voilà qui est fait, oh oui c'est bien rouge ! et bien enflé, laissez moi mieux voir, ah oui je vois, c'est bien une grossesse bien engagée.

Bon, vous ètes vraiment décidée pour l'opération ? »

J'entends maman murmurer dans un souffle « Oui ! »

« Ah ah ! on a peur des conséquences de ses frasques hein ? quel age a ce jeune homme qui attend sa maman dans le couloir ? »

« Il a quinze ans »

« Jeune, jeune pour ètre papa. »

« Tout va rentrer dans l'ordre rapidement, au fait vous avez apporté l'argent ? »

« L'enveloppe dans mon sac. »

« C'est bon on y va, je pose le spéculum , c'est froid et c'est de l'acier, mais rassurez vous ça ne fera pas de mal, allez on ouvre grand ! »

Suit un silence entrecoupé de soupirs et de cris étouffés.

« Encore un petit effort, j'aime bien voir ce que je fais au fond du trou. »

Maman a poussé un petit cri.

« voilà nous y sommes tout à fait, ouvrez bien vos cuisses que je puisse travailler à l'aise. Mais ma parole vous avez le vagin mouillé, est-ce que des fois cela vous plairait comme examen ? »

« Faites vite ! »

« Allons, une petit caresse à cet effronté de clitoris avant l'opération, cela va vous détendre. »

Suit un moment de silence, suivi de soupirs et de geignements que je connais fort bien. Je suis paralysé de surprise et d'indignation jalouse. Les geignements montent en puissance malgré que je sente une retenue certaine.

C'est alors qu'une porte que je n 'avais pas vu dans le noir s'ouvre et laisse passer une créature incertaine qui s'avance en clodiquant. C'est une très vieille femme, encore plus agée que le médecin. Elle vient à moi s'arrète à ma hauteur, m'examine de ses yeux fatigués, elle dégage une odeur de rance insoutenable. De l'autre coté de la cloison les gémissements se font plus forts et impérieux. J'ai honte d'ètre là avec cette vieille qui entend maman en train de jouir sous les doigts experts qui la caressent .

Elle ricanne en me regardant, et se penchant vers moi elle me dit :

« il ne perd pas la main mon Phylémon ! il aime bien taquiner ses clientes de temps en temps! » Je ne réponds rien, hébété par la situation. « C'est mon fils, il a un doigté incomparable, les femmes adorent venir ici pour se faire examiner. C'est votre femme ? »

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